Nous
citoyennes et citoyens d'Europe demandons l'égalité en sobriété de
transport : un compte carbone avion égalitaire à tous les européens.
Pas d’interdiction de voler, mais récompense pour ceux qui évitent l’avion : vendre leur quota de points carbone.
Nous les plus sobres pourrons monnayer cette enveloppe de points carbone Ͼ par le financement de ceux
qui voyagent plus, pour montrer la valeur du climat (comme premier bien
commun) et anticiper le mécanisme global de compte carbone.
Cette dotation réduite de 6% chaque année stoppera progressivement les gaz à effet de serre de l'aérien !
Le ciel est à tout le monde ?
Les
scientifiques (GIEC, Copernicus, GCP, IPSL...) assurent que la
condition de survie de l'humanité est le retour aux limites planétaires
avant 2050 (nous consommons actuellement deux planètes par an) et qu'il
faut commencer par les gaz à effet de serre : il faut ramener les
émissions anthropiques annuelles de la planète (émissions d'origine
humaine) de 54 Gt CO2e actuellement à moins de 15 ou 20 en 2050.
L'avion en représente 5%
et augmente plus que tout le reste dans des disparités inquiétantes :
concrètement et symboliquement, c'est le premier effet climaticide à
juguler. Oui le ciel appartient à tout le monde !
Signer
la pétition soumise à la Commission européenne pour mettre en place une
justice climatique européenne sur l'aérien aujourd'hui, sur tous achats
demain.
Le mécanisme : une agence carbone dans chaque pays pour attribuer 500* points carbone Ͼ
à chaque citoyen, et des guichets locaux où vendre ses excédents pour
que les plus riches aient la possibilité d'acheter des surplus... mais
de plus en plus chers.
Car
cette dotation est renouvelée chaque année avec 6% de moins (rareté) et
que nombre de volontaires du climat refuseront de vendre leurs
excédents pour, ainsi, faire augmenter le cours du point carbone.
Chaque billet d'avion étant nominatif, les billets d'entreprises sont
soumis aux mêmes points carbone, partout en Europe, de même que les vols
en jets privés.
Rire avec Thomas VDB ?
(cliquer pour l'extrait de l'émission du 29/8/23, voir aussi le lien youtube)
Sans avion, j'y gagne
Les entreprises de transport aérien sont alors soumises au registre carbone selon les valeurs de l'Ademe à affiner, par exemple à 0,152 kgCO2/km en long courrier et 0,187 kgCO2/km
en moyen courrier (trainées comprises). Si elles peuvent démontrer une
moindre empreinte, elles peuvent le soumettre à l'agence carbone du pays
concerné. Elles sont ainsi encouragées à utiliser des avions plus
économiques et mieux remplir leurs fauteuils (limiter les vols).
Certains
pays peuvent majorer le prix de rachat de surplus par une taxe qui
financerait la R&D du secteur aérien. La dotation de 500 points Ͼ,
proposée rondement ci-dessus, est à recalculer selon les données de
l'aviation de chaque pays, elle peut être de 400 points si par exemple
l'empreinte carbone aviation du pays est 23 millions de tonnes CO2e/an, pour 68 millions d'habitants.
Mon ciel, mon carbone
Comme dans le cas du compte carbone,
la dotation de l'année n'est pas reportable aux années suivantes
puisqu'elle sera renouvelée automatiquement. Pour une personne qui
souhaite prendre un voyage tous les cinq ans, elle étalera son budget
carbone par un compte d'étalement.
Dans les deux ans, il serait
nécessaire que chaque pays généralise le compte carbone sur tous achats
de produits et services, en généralisant l'obligation de registre
carbone à toutes entreprises et administrations, amenant les
experts-comptables à contrôler l'équilibre annuel entre sorties et
entrées de carbone. C'est le gage de sincérité et véracité de
l'étiquetage carbone.
La Proposition :
Nous, citoyennes
et citoyens d'Europe, qui avons pris conscience du danger climatique au
cœur de la 6ᵉ extinction en cours, demandons à la Commission européenne
de mettre en œuvre des États Généraux du Climat pour initier le compte carbone avion, pour donner le même
droit à tous les Européens, par exemple de 500 kg de CO2 équivalent par
personne et par an, dans la même logique que le mécanisme quantitatif de
compte carbone qui pourrait continuer le CCA après démonstration de
son efficacité.
Concrètement,
les 500 points carbone Ͼ de chacun pourraient être, soit utilisés pour le
contenu carbone des vols achetés, soit revendus au guichet local en
tant que revenu de sobriété, financé par les voyageurs qui n'auront pas
assez de leur quota, et cela à un cours du point carbone de plus en plus
élevé.
Pour
cela, chaque État-Membre établit une agence carbone qui distribue les
points carbone et vérifie qu'il n'y a pas de fraude. Celle-ci développe
des guichets carbone pour vente et achat pour juguler l'accroissement
carbonique ; dans la même logique que le mécanisme de compte carbone, la
dotation annuelle est renouvelée avec 6 % de moins chaque année,
alimentant ainsi l'augmentation du cours du point carbone.
Nous
proposons que tous les États-membres appliquent le CCA, tout en
leur laissant la possibilité de ne pas suivre immédiatement, mais cela
entraine l'impossibilité de vendre des billets d'avion aux autres
européens.
Processus démocratique : un mécanisme d'États Généraux du Climat serait proposé à chaque pays pour affiner la mise en œuvre.
Qui à l'initiative :
Le projet émane
d'associations et scientifiques et politiques, qui s'inquiètent de
comment décarboner l'économie mondiale et par quel bout commencer !
Pourquoi pas l'avion...
Escape-jobs.fr
pour l'emploi sans carbone porte une volonté permanente de décarboner
l'économie pour juguler le chaos climatique et revenir à l'équilibre
planétaire avant 2050, sans injustice sociale et en développant l'emploi
utile.
est l'alliance du compte carbone qui propose de tester ce mécanisme global donc le TCA serait un démarrage.
Pour
les scientifiques, le mouvement est soutenu par Dominique Bourg, Thomas
Piketty et Lucas Chancel, Alain Trannoy et Pierre Henri Bonno (à
l'origine du concept de TCA par leur publication scientifique et
l'article paru dans Ouest France) David Van Reybrouck et Jezabel
Couppey-Soubeyran dans son dossier sur la monnaie.
Dans les médias, Jean-Marc Jancovici défend la limitation des transports aériens par quotas.
Parmi
les politiques, Delphine Batho et François Ruffin portent en France une
proposition de loi pour mettre en place les quotas d'avion.
Les dossiers les plus aboutis sur la question émanent du thinktank Shift-Project et de l'ADEME, l'agence nationale de la transition climatique.
Envie de calculer votre prochain voyage :
Ce
calcul est basé sur le kérosène, il ne prend pas en compte les contenus
carbone d'extraction pétrolière, il propose l'option des trainées
d'avion (appelées forçage radiatif des autres sources que kérosène) qui
peuvent multiplier l'effet de réchauffement par 1.5 à 2.5. Calculs plus
fins avec la base Ademe. Compléments sur Wikipedia qui présente le tableau détaillé : 
On peut également calculer sur Atmos-fair, le site allemand de référence.
(*)
en citant 1000 kg carbone par citoyen, c'est en comptant les trainées,
si le processus démocratique préfère choisir 500 sans trainées le
mécanisme reste le même (mais une tonne est facile à dire pour démarrer
la campagne).
Envie d'en savoir plus sur les disparités du transport aérien, voir l'article BONPOTE

Pourquoi l'Europe :
L'Europe est le point de
déclenchement de la décarbonation... Elle est à l'initiative de mise en
place du GIEC pour mieux connaitre les risques liés au réchauffement
climatique. En 2024, nous savons que l'humanité génère chaque année 54
milliards de tonnes de CO2 équivalent dont 5 pour l'UE.
Nous
savons qu'avant 30 ans, nous devons retrouver l'équilibre planétaire
(émettre moins que ne peuvent absorber forêts et océans) soit émettre
annuellement moins d'un milliard de tonnes de CO2e.
L'Europe
est également responsable des premières émissions industrielles de gaz à
effet de serre, ayant initié l'économie du charbon puis l'économie du
pétrole, elle a provoqué le démarrage de l'anthropocène, l'actuelle ère
géologique caractérisée par le fait que c'est l'Homme (anthropos) qui modifie la planète.
L'Europe
est géographiquement bien située en zone tempérée où les effets du
réchauffement climatique, encore limités, n'imposent pas à ses enfants
le chemin des migrations comme dans les autres continents.
L'Europe
a initié les grandes évolutions intellectuelles sur Terre, avec la
Renaissance au 16ème siècle, puis le Siècle des Lumières qui le premier a
fait prendre conscience des limites planétaires, avec les travaux de
Marx et Engels, avec la regrettable période des colonisations, avec la
création de la Société des Nations, de l'Organisation des Nations Unies
puis l'Union européenne reliant 27 démocraties sous la bannière "Unis
dans la Diversité".
L'Union
européenne a ainsi une formidable capacité démocratique en étant
capable de confier aux citoyens les décisions indispensables pour le
bien de l'humanité.
En
ce sens, l'Union européenne est en mesure de démontrer la puissance des
consommateurs pour stimuler les entreprises à innover, par le point
essentiel du mécanisme de compte carbone, à savoir son effet levier.
Effet
levier : si 100% des consommateurs font pression sur les contenus
carbonés, les entreprises réduisent pour rester dans la course ! Vivre
avec 2000 kg CO2 en 2050 sera
probablement équivalent de nos 6000 kg aujourd'hui (9 000 est la moyenne
française, 7000 est la médiane, 6000 est la moyenne des gens modestes).
et les ouragans ? 
Nous allons maintenir la planète habitable pour nos petits-enfants…
Plus de détails sur www.agencecarbone.fr et d'arguments sur www.comptecarbone.cc et de références sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Compte_carbone